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Histoire

Le Musée Saint Raymond de Toulouse conserve dans ses collections, un outillage préhistorique datant du paléolithique découvert à Lherm.
Ces vestiges attestent d'une occupation très ancienne du site de Lherm.
La première mention écrite se trouve dans le cartulaire de l'abbaye clunisienne de Lézat sur Lèze qui relève la présence d'un alleu (terre en libre propriété) à HERM en 974.
Ceci explique que la Commune se soit orthographiée L'HERM jusqu'en 1810.
Le cadastre de 1814 conservé en Mairie, est celui de LHERM.

Les érudits locaux se disputent au sujet de l'origine du nom.
Du latin eremita "qui vit dans la solitude" Herme désigne également en occitan, un désert (un lieu sans hommes).

À l'origine de son appellation, notre village était, soit, une partie de la vaste forêt de Bouconne, soit, le lieu de retraite d'un ermite.
Vers 1100, l'église de Sainte Marie de L'HERM est donnée aux hospitaliers de Saint Jean, très présents dans toute la région.

A la fin du XIIe siècle, un castrum (château fort) occupe l'actuelle place de l'église, les douves le ceinturant sont devenues les voies de circulation au coeur du village.

Place de l'Eglise

De 1326 à 1790, la paroisse de L'Herm est le siège d'un archiprêtré s'étendant de l'Isle Jourdain à Mauzac du Nord au Sud et de Beaufort à Fonsorbes d'Ouest en Est.

De 1790 à 1801 la Commune devient chef lieu du canton.
Au XIXe siècle, la Commune s'enrichit et se couvre de belles demeures en briques grâce à la culture de la vigne. Le vin de LHERM connait alors une renommée régionale.

En 1887, l'invasion du phylloxera anéantit les vignobles en deux ans.
Grâce au canal de Saint Martory qui traverse la Commune à partir de 1877, l'activité agricole se diversifie mais le village perd progressivement de la population.

En 1962, il compte 755 habitants.
Le rapide développement économique et démographique de l'agglomération toulousaine entraine celui de la Commune. LHERM compte actuellement 3277 habitants.
L'activité agricole se poursuit à travers plusieurs grandes exploitations céréalières mais l'essentiel de l'activité économique de la Commune est une activité de services. De très nombreux résidents travaillent dans les zones industrielles et commerciales de l'agglomération toulousaine.

Agriculture Lherm

Le saviez-vous ? La présence sur le blason de trois tours dont la centrale est donjonnée rappelle que la communauté fut, dès 974, alleu de l'abbaye de Lézat et qu'un château fort exista en son bourg.

Village fortifié, Lherm était en effet dominé par un château fort qui existait à la fin du XIe siècle et qui disparut dés le XIIIe siècle.
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Patrimoine

Chapelle Notre Dame du Bout du Pont

Classée Monument historique, comme son nom l'indique, elle était située au bout du pont levis qui enjambait le fossé ceinturant le château.

Chapelle Notre-Dame du Bout du Pont

L'origine de sa construction reste indéterminée mais son patronyme prouve qu'elle a dû être édifiée au Moyen Âge. Elle renferme d'intéressantes fresques du XVIIe siècle et un retable doré du XIXe siècle.

L' Église Saint André

L' Église est de style gothique médiéval, bien que conservant quelques ouvrages romans.
Détruite en très grande partie lors de la guerre de 100 ans, elle fut reconstruite à partir de 1527, puis de 1844 à 1848, son ancien clocher mur fut remplacé par l'actuel clocher et enfin, en 1851, les chapelles latérales furent bâties, donnant à l' Église un plan d'ensemble plus régulier et plus symétrique.

L'Eglise Saint André

Elle compte plusieurs objets remarquables :
Une cloche fendue en 1960, déposée au fond de la nef datant du XVe siècle.
Des fresques du XVe siècle dans l'une des 3 chapelles du chevet représentant les stigmates de Saint François d'Assise et l'Archange Saint Michel.
Une superbe Pietà du XVIIIe siècle récemment restaurée.
Des stalles en bois du XVIIe siècle avec des sculptures du bestiaire fantastique avec un très beau diable tirant la langue.

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Les châteaux de Lherm

A l'époque médiévale, L'Herm comptait cinq châteaux : Le Castrum du centre du village et les châteaux des domaines de Jottes de la Serreuille, du Mona et de Villières.

Il ne subsiste que deux châteaux :
Le château de Jottes et ses communs dont les premières mentions datent du XIe siècle est presque entièrement construit en briques.
Lors de la belle époque, il connut une vie mondaine importante comme l'atteste la vaste salle de bal du rez-de-chaussée.
L'incendie de 1997 détruisit une partie importante du château et surtout son remarquable mobilier. Sa cour intérieure carrée, utilisée pour des spectacles, a des proportions monumentales.
Le château de la Serreuille, également en briques a été remanié au cours des siècles et conserve une vasque de marbre, vestige d'une fontaine italienne.

Le Musée Cap Al Campestre

Luigi FERAZIN constitue, à partir de 1965, une considérable collection d'objets anciens artisanaux et agricoles réunis dans un musée en 1987.

Entre autres :
Une lunette télégraphe du système Chappe.
Une noria du XIXe siècle.
Une presse à bras d'imprimerie.
Un alambic mobile.
Une collection de 150 corbillards.

Le coeur du village compte également de belles demeures du XIXe siècle en briques, terres et galets.

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