Retour en images sur la cérémonie commémorative de la Victoire du 8 mai 1945 à LHERM
 
Nous voici de nouveau rassemblés en ce 8 mai pour commémorer la fin de la 2e guerre mondiale en Europe. En effet, après plus de cinq années d'une guerre sur notre continent, les forces alliées pénètrent en Allemagne en février 1945. Après le suicide d’Adolf HITLER, les forces nazis capitulent le 7 mai. Il est 2h41. A Reims, ils signent l’acte qui fixe la cessation des hostilités le 8 mai à 23h01. Cette date marque l'histoire mondiale. Le Reich prévu et imaginé par HITLER vient de tomber et précipite avec lui le peuple allemand a qui tant de rêves et d’illusions avaient été promis. 
La France et l’Europe meurtries, plongées dans l'abîme durant 6 terribles années, doivent se reconstruire et apprendre à vivre en paix… une paix qui était de façade entre le 11 novembre 1918 et le 1er septembre 1939.
La Première Guerre mondiale a plongé le monde dans une nouvelle ère. La Seconde construit, dès ce 8 mai, un nouvel équilibre européen et mondial dont les conséquences se font encore sentir aujourd'hui.
Le bilan humain de cette guerre c’est plus de 60 millions de morts dans le monde, dont 45 millions de victimes civiles. En France, on compte près de 250 000 militaires tués et 350 000 civils. Deux certitudes : cette guerre a été la plus meurtrière de l’Histoire de l’Humanité, et elle a été une guerre totale, qui a tué plus de civils que de militaires. 
Lherm en paya aussi le prix. N’oublions pas LAFFONT Émile, LASSERRE André, SOULA Adrien, DE PONTEVES Guy, DENIS Pierre, SEMENOU Jean, BOUCHE Paul, CDT DELATTRE Jules, car le pire ennemi de la paix est bien l’oubli. 
L’oubli menace aussi la construction européenne, pourtant gage d’une paix durable. 
Demain, le 9 mai, nous célébrerons un autre anniversaire, celui de la déclaration de Robert SCHUMAN, Ministre français des affaires étrangères, qui dans son discours du 9 mai 1950 proposa une nouvelle forme de coopération entre les nations du continent européen. Cette déclaration, qui entraina en suivant la création de la Communauté européenne du charbon et de l’acier, première brique de l’Europe politique que nous connaissons, Europe politique souvent décriée qui serait coupable de toutes nos difficultés.
Qui a pu rester insensible à l’appel à l’aide du Président ukrainien, ZELENSKY, devant le Parlement européen : « Ne nous lâchez pas, ne nous laissez pas », a-t-il dit, renouvelant son souhait que l'Ukraine puisse intégrer l’Union européenne.
Les Ukrainiens aujourd’hui connaissent la souffrance de la disparition de la paix et ils mesurent que l’Europe est une condition de son retour.
Alors que les eurosceptiques sont en passe de triompher, puisse chaque citoyen prendre le temps de se rappeler cette Histoire, et ne pas oublier que “La paix est l'intervalle entre deux guerres.”
Je terminerai mon propos par ces quelques mots d’Anne FRANCK, déportée à Auschwitz « N'est-il pas merveilleux que nous pouvons tous, à l’instant même, travailler à la création d’un monde meilleur ? »
Frédéric Pasian